LABORDE Henri "Lamiral"

LABORDE Henri "Lamiral"



Né à Tarbes dans les Hautes Pyrénées, le 15 octobre 1921. Après avoir fait l'Ecole Normale à Parthenay, il est affecté au poste d'instituteur à St Germain de Longue Chaume dans le 79. Alors que l'année 1943 se termine, il est convoqué par le Colonel ROBIN alias "Michel", il accepte d'être le garde du corps du Major Witty allias "Harold" et par la même occasion est nommé Capitaine. Lamiral se distingue notamment au parachutage de Secondigny (79) en juillet 44 où il est le responsable de la bonne exécution de la mission, il fut entouré par l’ennemi, mais réussi à sauver quelques conteneurs à l'aide d'un camion réquisitionné à la scierie. 

Après ce parachutage, le Colonel ROBIN apprend que "Lamiral" aurait été repéré par la Gestapo suite à une dénonciation, aussitôt ROBIN l'aurait envoyé à Melle, il serait arrivé autour du 7 aout. Il devait prendre la responsabilité du secteur mellois des FTPF (Francs Tireurs et Partisans Français), ce que refuse le maquis  des frères TABOURDEAU de Sauzé Vaussais tant que Lamiral ne fera pas ses preuves.
Il sera également un des responsables du parachutage ASPIC au lieu-dit du Vieu Lié où les conteneurs seront répartis à Melle, au terrain de camping actuel.

En date du 21 août, accompagné de plusieurs personnes dont Marcel ALATERRE et Roger RENAUDEAU  fidèle compagnon d'armes de "Lamiral", attaquent un convoi allemand et un car sur la N150 (en 1944) aujourd'hui la N950. Le combat était à environ 2 km de la sortie de St Léger de la Martinière au lieu-dit La Fayette. Les échanges sont brutaux, "Lamiral" est frappé d'une balle au niveau du cou. M.ALATERRE l'extrait du danger, il sera transporté par le biais d'une traction jusqu'à la ferme de Gachet pour lui prodiguer les soins par mlle MOTILLON Lucienne, mais il succomba à ses blessures quelques heures après.
Lors de cette attaque, il y eu à déplorer 11 morts du côté de la Wehrmacht avec deux de leur véhicule, un camion et un car incendié.


Une stèle fut érigé pour son dévouement.


 

Sources :
-Personnels (témoignages)
-Conservatoires de la résistances des Deux Sèvres

AUGER Aurélien